
Feed-back – Stage de formation fédérale pour les secrétaires de section – 28 au 30 janvier 2011
Europe, Afrique du Nord, Asie, Amérique… De Pékin à New-York et d’Alger à Stockholm, quand on aime, on ne compte pas… les kilomètres pour se former à la ‘fédé’.
Nous sommes treize stagiaires en tout, accompagnés pendant ces journées par Danièle, notre permanente et Catherine qui organise le stage.
Vendredi 28 janvier, 14 heures, rue de Solferino … Le brouhaha se calme peu à peu. Il ya des bonjours, des retrouvailles, la découverte de nouveaux visages. Mais pas de temps à perdre !
Nous avons une demi-heure pour faire les présentations car à 14 h 30, Axel Cavalieri, coordinateur national PS pour la primaire présidentielle et Eric Lejoindre, permanent du secteur fédérations en charge des primaires seront là pour nous donner les dernières infos sur l’organisation des primaires. Une info réellement directe et immédiate! Alors pas question de faire attendre ces camarades qui acceptent de nous consacrer trois heures malgré des emplois du temps plus que chargés.
En fait, c’est par la méthode de la présentation croisée que nous nous découvrons un peu mieux. Les ‘voisins’ se rassemblent deux par deux ; chacun et chacune raconte rapidement à l’autre son parcours, sa fonction et ses attentes. C’est toujours amusant et intéressant de s’entendre présenter par un-e camarade.
Soyons précis ! Il y a, autour de la table, Karim Boudjema (section d’Alger), Benoit Gervais (Autriche), Emmanuel Petel (Bruxelles), Alain Girard (Francfort), Louis Lepioufle (Genève), Stéphane Menant (Luxembourg), Julien Ducourneau (New-York), Albert Missé (Pékin), Raymond Briard (Prague), Yann Long (Suède), Annick Gryn (Tel-Aviv), Julie Froment (Varsovie), Olivier Mougin ( Londres) et bien sûr Danièle Seignot (permanente fédérale) et Catherine Dib (Bruxelles, BF Formation). Laurence Modrego (Bruxelles) nous rejoindra un peu plus tard.
Les attentes sont claires, après le tour de table, à propos du stage de formation fédérale. Elles peuvent se résumer en quelques propositions qui se recoupent d’ailleurs. Il y a tout d’abord la volonté d’une meilleure compréhension de l’organisation fédérale et des ‘instructions’ à mettre en œuvre lors des échéances importantes que seront l’organisation des primaires présidentielles ouvertes ainsi que les campagnes pour les législatives et présidentielles à l’étranger. De manière plus générale, presque tout le monde exprime le désir de gérer sa section ou son domaine (comme la trésorerie) avec plus de ‘professionnalisme’. Plusieurs d’entre nous expriment le besoin d’impulser plus de dynamisme à la section et de mieux recruter et fidéliser les adhérents.
Le module «’Primaires présidentielles’ est très concret. Les deux orateurs nous donnent de manière précise les dates et les modalités arrêtées au niveau national. Il est capital pour notre Fédération de faire preuve de sérieux et d’être crédible dans cette organisation. Les primaires ouvertes initieront une dynamique à lancer auprès des Français de l’étranger et à faire vivre jusqu’aux élections présidentielle et législatives de 2012 ! Il existe de nombreux Français, à l’étranger, peu connus des militants de la FFE, à convaincre que les socialistes ont des projets et qu’ils sont capables d’assumer une responsabilité comme l’organisation de la primaire.
Les deux orateurs distribuent un résumé de ces dispositions. Et, bien sûr, d’autres résumés et instructions vont circuler dans la FFE dès que les détails seront finalisés et adoptés par la Commission nationale d’organisation de la Primaire..
Mais nous prenons déjà la mesure de l’ampleur et de la nécessaire rigueur de cette organisation. Il convient d’organiser de véritables bureaux de vote dans les règles de l’art républicain en assumant toute l’intendance en termes de logistique, de contrôle et de sécurité. Le vote est ouvert à tous les citoyens inscrits sur la liste électorale consulaire (LEC) avant le 31 décembre 2010, des possibilités d’inscription seront réservées aux jeunes atteignant leur majorité d’ici l’échéance des présidentielles.
Eric Lejoindre, par ailleurs adjoint au maire du 18ème arrondissement à Paris s’éclipse pour aller célébrer un mariage puis nous rejoint pour la séance de questions-réponses.
L’après-midi se clôture par le traditionnel module de formation sur la gestion de la trésorerie de section, module animé par Danièle, notre permanente fédérale. Malgré le thème quelque peu aride et l’heure avancée, l’attention est soutenue. Il est de l‘intérêt de chacun-ne et des militant-e-s que la trésorerie soit réglée ponctuellement car les budgets fédéraux ne sont pas illimités et également parce que les militant-e-s tiennent à se voir remettre leur carte rapidement.
19 h, l’après-midi se termine sur les dernières recommandations données par Catherine : être ponctuellement à l’heure demain matin ! Nicolas Simiot, notre formateur du samedi, a insisté dans son dernier courriel. Il est le responsable des formateurs nationaux. Autant dire qu’il connaît son job… et il sait que nous avons une grosse formation en un temps relativement limité.
Samedi matin 29 janvier
9 h30: La mise en projets . Nous nous attaquons à la gestion et à l’animation de la section.
Outre les outils et bonnes pratiques qu’il décline, Nicolas tient aussi à nous rendre sensibles à la ‘mise en projet’. En effet, à quoi cela sert-il de connaître intellectuellement les méthodes et outils si, dans la vie de la section, le dynamisme n’est pas au rendez-vous ?
Le concept-clef est DÉLÉGUER. Cela permet tout d’abord d’attirer et de motiver un plus grand nombre de camarades. Et c’est de toutes façons la clef de la réussite de nos actions. Car qui dit délégation dit aussi spécialisation, d’où un plus grand sérieux et un meilleur suivi de nos initiatives. Avec humour, Nicolas résume le concept ‘déléguer’ en quelques mots. Il nous explique que déléguer, c’est « qui fait quoi ? » et « rendre des comptes ».
Pour une mise en projet immédiate, il nous répartit en deux groupes qui s’isolent pour préparer deux actions : recruter et accueillir les nouveaux camarades.
Nous devons être attentifs à quelques questions de base : pourquoi, quoi, qui, comment, quelles étapes, quels indicateurs de réussite, quelles corrections et quel suivi ?
On pensait avoir bien compris les outils… Il est vraiment intéressant de se trouver, après cet exercice, confronté-e-s à ses propres incohérences ou lacunes au moment de passer à l’action…
Et le message passe d’autant mieux que Nicolas fait les choses avec intelligence, gentillesse, enthousiasme et une autorité que personne ne lui conteste.
Nicolas est un militant jeune au parcours déjà long et ses compétences sont très appréciées.
Après avoir déploré le temps trop étroit consacré à ce module – une journée serait mieux ! – il nous rappelle que chaque section peut toujours faire appel à lui pour des ateliers décentralisés, sans oublier bien sûr d’informer Catherine, responsable fédérale à la formation.
Mais le temps presse pour Nicolas aussi. L’après-midi, il donne une autre formation avant de rejoindre sa ville de Lyon… plus tard. Chapeau aux formateurs du PS, entièrement bénévoles précisons-le au passage ! Nous avons tout de même le temps de déjeuner avec Nicolas avant qu’il ne rejoigne son deuxième groupe.
L’après-midi est consacré à Internet. Le PS a créé tous les outils dont nous avons besoin pour organiser nos actions, faire connaître notre section et le PS, trouver des argumentaires, convaincre et être visibles. Il existe mille autres manières encore d’être présents et visibles sur Internet Mathieu Dehgan, de la ‘web team’ du PS nous expose clairement les outils à notre disposition et comment nous en servir. A la FFE plus encore que dans les autres fédérations, Internet doit être investi.
L’action à distance n’empêche pas et ne remplace pas le contact humain sur lequel nous avons tous insisté, pendant notre formation de la matinée. Mais avant tout contact humain, il est capital de se faire connaître des citoyens sur Internet et d’y défendre nos propositions. Et chacun-ne a bien compris, depuis la campagne d’Obama le puissant outil de mobilisation et d’organisation des équipes de campagne que constitue Internet.
Matthieu Rigal, membre du BF en charge des (nouveaux) outils de communication nous a rejoints depuis le début de l’après-midi, clopinant sur ses béquilles après une opération au genou.
Pendant la deuxième partie de l’après-midi, Matthieu reprend les différents outils Internet qui viennent de nous être exposés et précise les moyens mis en place par la FFE.
Il répond aussi à toutes les questions. Pour créer un blog de section, la plate-forme Internet FFE créée par Matthieu est à notre disposition, de même que ses conseils. N’hésitez pas à lui envoyer un courriel !
Un vaste réservoir d’idées et d’énergies
Pierre-Yves Le Borgn’, Premier secrétaire fédéral de la FFE sort du séminaire annuel des Premiers Secrétaires Fédéraux et vient clôturer le stage. Abordant les aspects d’organisation mais également les enjeux politiques, il évoque, en primeur devant nous au sortir du séminaire, l’état de l’opinion avec la montée de l’extrême-droite, fait le point sur les élections cantonales et sénatoriales, sur les désignations pour les législatives ainsi que sur les primaires. Vous retrouverez le résumé de son intervention sur différents supports, notamment le Forum FFE.
Dimanche matin 30 janvier 10 h.
Nous nous retrouvons au Palais des Congrès pour le Rassemblement des secrétaires de section.
Des centaines et des centaines de secrétaires de section remplissent la salle.
La matinée est consacrée aux cantonales, à cette campagne aux multiples projets et personnalités. Le PS lance la bataille pour les cantonales comme un préambule à la conquête du pouvoir.
Après l’introduction d’Harlem Désir, nous avons la chance d’entendre les témoignages de nombreux élus de nos régions, en direct ou via des vidéos. Les témoignages portaient sur les changements de la société et les réalisations de nos élus pour aider les Français au quotidien, pour répondre notamment au vieillissement de la population avec l’APA ou accompagnement des personnes âgées.
L’intervention de Florian Mailly, jeune militant de 20 ans dans la Saône-et-Loire, candidat aux élections cantonales a été très remarquée….. »Nous les jeunes, dans le système Sarkozy quand nous restons à la maison nous sommes des fainéants, quand nous sortons dans la rue nous sommes des délinquants. Je veux montrer que nous avons des projets et que nous prenons les choses en mains ».
Mais le plus jeune des candidats socialistes aux cantonales est Florian Gray. Il a 18 ans et se présente à Mont-Saint-Martin dans les Ardennes.
Martine prend la parole à midi, avec en particulier un appel très fort à l’unité de la gauche.
Après un repas pris en commun, l’après-midi est consacré à la primaire présidentielle.
C’est ressourçant, intéressant et impressionnant de se plonger dans ce vaste réservoir d’idées et d’énergies ! Si les cantonales restent une élection ‘hexagonale’, la plupart des échéances nous concernent désormais, à la FFE: primaires, présidentielles, législatives.
Alors, on y va !
Alain, Albert, Annick, Benoit, Catherine, Emmanuel, Julie, Julien, Karim, Laurence, Louis, Raymond, Olivier, Stéphane et Yann