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La Fédération des Français de l’Étranger du Parti Socialiste (FFE) dénonce « a prise en otage » de la population française résidente en Cote d’Ivoire orchestrée par les autorités ivoiriennes et les discours de « haine » proférés par certains dignitaires du régime proches du Président ivoirien. Elle considère les autorités ivoiriennes comme responsables de l’attaque du camp militaire français de Bouaké et condamne leur attitude. Dans ce contexte, elle ne peut admettre l’attitude de Laurent Gbagbo et la duplicité générale de ses discours concernant les faits de guerre et les exactions à l’égard de nos compatriotes. La FFE adresse ses condoléances attristées aux familles des militaires français tués dans l’attaque du camp de Bouaké. Elle souligne le comportement exemplaire, digne et remarquable de l’armée française face à cette épreuve et lors des événements qui ont suivi. La FFE présente à nos compatriotes de Cote d’Ivoire son entière solidarité dans la période difficile qu’ils traversent. Elle demande qu’une suite soit donnée aux nombreuses plaintes déposées par les ressortissants français à leur arrivée en France. Elle remercie les autorités françaises pour la qualité de l’accueil et sa remarquable organisation. La FFE demande à la direction du Parti Socialiste et au Secrétariat aux relations internationales de communiquer mieux et plus sur ce dossier ivoirien en dénonçant clairement dans les médias les insuffisances des dirigeants français sur cette affaire ivoirienne, particulièrement celles de J. Chirac et D. De Villepin. La réaction française conduisant à la destruction au sol de l’aviation militaire ivoirienne, sans prépositionnement préalable des troupes et sans sécurisation des ressortissants français de Côte d’Ivoire, apparaît comme très mal gérée. Parallèlement, le Parti Socialiste doit maintenant de façon explicite prendre ses distances d’avec Laurent Gbagbo dont l’action politique et l’expression publique sont marquées par une dérive anti-française qui n’est pas acceptable. La FFE exige l’application de la dernière résolution de l’ONU, des accords de Marcoussis et d’Accra, allant dans le sens de :
La FFE attire l’attention des autorités françaises en demandant que nos compatriotes rapatriés de Cote d’Ivoire et ayant subis de très gros préjudices puissent bénéficier de la solidarité nationale et être réellement accompagnés pour leur nécessaire réinsertion. Adopté par le Bureau Fédéral le 22 novembre 2004
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