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      Prise de position du Bureau Fédéral sur la situation au Moyen-Orient  
     
  

Bureau Fédéral
23-24 mars 2002

  1. Le Bureau Fédéral se réjouit du débat qui s'est instauré dans la FFE autour du texte de Philippe Marlière sur la situation au Moyen-Orient Les sections d'Abidjan, Berlin, Francfort, Gabon, Londres, Nairobi, Lima, Quito, Rome, Tunis ont adopté le texte ( avec ses révisions) avec 82 voix pour, 2 contre, 2 abstentions.
    Les sections d'Iran, Israël et Pologne ont voté contre (37 voix contre en Israël, votes des autres sections non communiqués).
    Le bureau transmet la motion à la direction nationale ainsi que la prise de position de la section d'Israël, à titre de contribution au débat.

  2. Sur le fond, le Bureau Fédéral :
    - condamne de la manière la plus forte les attentats aveugles contre la population civile israélienne
    - observe que des leaders comme Yossi Belin (parti travailliste) et Yossi Farid (Maaretz) sont les premiers à juger que la politique d'humiliation et de répression conduite par Ariel Sharon, si violente et injuste envers la population palestinienne, ne résout aucunement les problèmes de la région et n'a fait qu'apporter l'insécurité à tous, à commencer par Israël
    - souhaite que l'Union Européenne ait une diplomatie plus active et offensive dans la région sur la base des paramètres de Clinton élaborés lors de la négociation de camp David II et qui définissent en particulier les conditions de la sécurité pour les deux parties
    - demande que l'Union Européenne propose une nécessaire force militaire internationale d'interposition pour créer les conditions du cessez-le-feu et en soit un élément important
    - propose que le Parti Socialiste, qui a toujours joué un rôle actif et reconnu dans la recherche de la paix au Moyen Orient soutienne la proposition saoudienne, première véritable ouverture du monde arabe, qui, avec la résolution 1397 du Conseil de Sécurité de l'ONU, créent
    les conditions d'une reprise du processus de négociation.
    A cet égard, le Bureau Fédéral appuie la recherche de la paix poursuivie dans le cadre de la Coalition pour la paix qui unit israéliens et palestiniens de gauche.

  3. Le Bureau Fédéral souhaite que le débat ne s'arrête pas à ce stade et qu'il soit prolongé ou repris après les élections présidentielles et législatives.

(à l'unanimité du Bureau Fédéral)