Convention Fédérale 2004 |
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Les 30 et 31 août 2004 |
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Compte-rendu | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lundi 30 août 2004 (Salle Marie-Thérèse Equyem, 10 rue de Solférino) |
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8h30-9h30 : | Accueil des participants, petit-déjeuner dans la cour Pierre-Bérégovoy |
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9h30-11h30 : | Débats statutaires (rapports moral et financier, votes du quitus, présentation du budget 2005) |
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11h30-12h30 : | Point sur les élections sénatoriales du 26 septembre |
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14h30-17h00 : | Table ronde : « Les altermondialistes et les politiques. Points de rencontre et complémentarité ? », avec Olivier Ferrand, Délégué national du PS aux Questions européennes ; Pierre Barge, Secrétaire général adjoint de la LDH, membre du Comité d’organisation du FSE 2004 de Londres ; Yves Sintomer, Professeur de sociologie, département de Sciences Politiques de l’Université Paris VIII, Chercheur à l’UMR Culture et Sociétés Urbaines (CSU), IRESCO, CNRS. |
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17h30-19h00 : | Débat sur la situation en Afrique avec Guy Labertit, Délégué National à l’Afrique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mardi 31 août 2004 |
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9h00-12h30 : | Débat de politique générale avec la participation de François Hollande |
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14h30-16h30 : | Notre projet pour les Français à l'étranger (enseignement, décentralisation, fiscalité, réforme du CSFE) |
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16h30-17h00 : | Conclusions du Premier Secrétaire Fédéral et clôture des travaux | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
9h30-11h30 : débats statutaires 1) Rapport moral
2) Rapport financier 11h30-12h30 : le point sur les élections sénatoriales Pierre-Yves le Borgn’ rappelle les circonstances depuis la dernière Convention, le déroulement de la campagne, les résultats de la primaire, les retards à l’investiture, l’annonce à lami-juin d’une liste non PS, les décisions prises par le BF de juin rappelant qu’au PS la seule légitimité est celle du choix des militants, et que notre fierté est, qu’à la différence de la droite, nos candidats sont choisis par les militants et non par les délégués entre eux. Il informe de la résolution adoptée à l’unanimité par l’AG de l’ADFE demandant l’organisation d’une primaire.
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1. Introduction de Jean-Daniel Chaoui, membre du Bureau Fédéral en charge de l’animation du Secteur Mondialisation Il rappelle tout d’abord que la mondialisation est devenue une réalité visible pour tous depuis quelques années : multiplication des échanges commerciaux, délocalisations, etc. Cette mondialisation a suscité l’émergence d’acteurs nouveaux : les altermondialistes. Force de mobilisation, de réflexion et de proposition, le mouvement altemondialiste paraît aujourd’hui être à la recherche d’un second souffle : poursuite de la contestation et/ou inscription du mouvement dans l’arène politique ? Pour sa part, le Parti Socialiste (PS) a tout d’abord observé de loin la nébuleuse altermondialiste, avant de chercher, avec plus ou moins de succès, à nouer le dialogue. Dans ce contexte, quels peuvent être les points de rencontre et de complémentarité entre altermondialistes et le PS ? 2. Intervention de pierre barge, secrétaire général adjoint de la ligue des droits de l’homme, membre du comité d’organisation du prochain forum social européen (FSE) de Londres Pierre Barge (PB) indique en préambule que son intervention sera centrée sur son analyse des forums sociaux. Il rappelle que le mouvement altemondialiste s’est développé à la fin des années 90, sous la forme tout d’abord de manifestations, de sommets alternatifs, puis du premier forum social à Porto Allègre en 2001 et enfin des forums sociaux régionaux et nationaux. PB insiste sur la nécessité de bien distinguer le mouvement altermondialiste et les forums sociaux qui sont des lieux d’échange et d’expression des mouvements, des lieux de construction d’alternative à la mondialisation néo libérale. 2.1 Les forums sociaux et leur volonté d’élargissement Les forums sociaux sont des assemblées de mouvements sociaux qui, et seulement eux, prennent les décisions. Participent aux forums sociaux les mouvements ou les individus qui s’engagent à respecter la charte de Porto Allègre, i.e. qui s’inscrivent dans une alternative à l’économie néolibérale et dans un esprit d’ouverture. Les forums sociaux existent par rapport à un processus de préparation : en effet, la phase de préparation des forums permet aux différents mouvements de se rencontrer et d’initier le dialogue. Depuis peu les forums sociaux sont dans une phase d’élargissement. Elargissement géographique : le choix de Mumbai pour le 2ème forum social mondial reflète cette volonté d’élargissement. Au niveau européen, il y a une forte volonté d’élargir aux pays de la Méditerranée et d’Europe de l’Est. Elargissement à d’autres organisations : aujourd’hui, les forums sociaux sont assimilés à une juxtaposition d’organisations (droit de l’homme, syndicats, etc.). Cette juxtaposition pose de vraies questions de fond, notamment en terme de hiérarchisation des droits : par exemple, les organisations de défense des droits de l’homme estiment que les droits de l’homme « surpassent » les autres droits, y compris les droits en matière de protection de l’environnement défendus par les organisations écologistes. Ce type de question entraîne de véritables débats au sein même des organisations en général peu habituées à une forme de mise en perspective de leurs revendications. Elargissement social : pour la première fois, les « sans » se sont manifestés à Mumbai (les intouchables). Cela a été également le cas l’an passé à Saint Denis où les « sans papier » et les « sans logement » sont intervenus. L’élargissement social demeure toutefois encore difficile, l’essentiel des participants aux forums sociaux appartenant aux classes moyennes et aux intellectuels. Elargissement générationnel : à ce stade, les participants aux forums sociaux sont avant tout des jeunes et des quinquagénaires, la tranche 30-50 ans est peu représentée. PB s’interroge sur la manière de mobiliser cette tranche d’âge. 2.2 Quels débouchés politiques pour les forums sociaux ? PB constate que le mouvement altermondialiste est à une phase clef de son développement. Les débats dans les forums sociaux doivent-ils se contenter de stimuler la réflexion en matière de mondialisation ? Les mouvements sociaux doivent-ils envisager une nouvelle collaboration avec les partis politiques pour donner un débouché concret à leur réflexion ? La mondialisation a été synonyme pour beaucoup de la fin de l’Etat protecteur. Face à cette situation, deux options sont possibles : (i) une sécurité privatisée à tous les niveaux génératrice d’inégalités ou (ii) une sécurité socialisée qui ne pourra exister qu’à la condition d’un nouvel ordre mondial. 3 Intervention de Yves Sintomer, professeur de sociologie à Paris VIII, chercheur à l’IRESCO, CNRS et l’UMR Yves Sintomer (YS) précise tout d’abord qu’il n’a aucune responsabilité dans le mouvement altermondialiste. Il indique qu’il a participé au forum social de Mumbai (Porto Allègre ? les deux ?) ainsi qu’au forum social européen (FSE) de Saint Denis. 3.1 L’altermondialisme : un mouvement hétérogène fondé sur une forte capacité de travail en réseau YS fait le constat de la grande hétérogénéité du mouvement. Pour bien comprendre la nature de ce mouvement, il tente un parallèle avec le mouvement écologiste et féministe quia marqué l’Europe à la fin des années 80 (la France dans une moindre mesure). Ce mouvement, issu des classes moyennes, avait articulé ses modes d’organisation et d’action autour de la désobéissance civile. Il comprenait des Chrétiens de gauche, des tiers mondistes, des libertaires, des écologistes et des féministes. Par rapport aux années 80, on note, au sein du mouvement altermondialiste, une remontée des thèmes sociaux, essentiellement organisée sous trois courants : courant français (courant militant en faveur de la régulation publique), courant anglo saxons (incluant aussi les pays du Sud) et courant post colonial. En dépit de la très grande hétérogénéité du mouvement, on note une forte homogénéité du profil socio culturel des personnes animant ce mouvement : il s’agit essentiellement de salariés avec un important capital culturel. Dès lors, l’un des enjeux actuels est d’élargir cette base militante. YS souligne que l’un des aspects les plus intéressants du mouvement est sa capacité à travailler en réseau : c’est ainsi que travaillent ensemble des organisations au fonctionnement radicalement différent, du fonctionnement verrouillé par les fondateurs (dans une certaine mesure ATTAC) au fonctionnement moins structuré. Cette mise en réseau conduit les formations à s’ouvrir aux autres, et aboutit ainsi à un véritable « effet démocratique ». En outre, c’est bien ce dispositif qui est à l’origine des mobilisations récentes, par exemple les nombreuses manifestations contre la guerre en Irak. YS estime que c’est ce dispositif qui a permis une mobilisation aussi massive (la plus importante depuis la seconde guerre mondiale), et que sans lui cela n’aurait probablement pas été possible. YS voit deux types d’action qui pourraient permettre à l’altermondialisme à continuer à aller de l’avant : Il s’agirait de construire un « nouvel internationalisme » qui peut véritablement produire des effets. 3.2 Quel lien avec les partis politiques ? YS estime que le mouvement altermondialiste a un rapport ambivalent avec les partis : d’un côté, il voue de la méfiance à l’égard des partis institutionnels (PS comme PC ou dans une moindre mesure Verts) et exprime un certain refus de considérer les partis comme une « courroie de transmission » de ses revendications. De l’autre côté, il recrute au sein des organisations politiques, principalement d’extrême gauche et s’appuie sur leurs compétences organisationnelles. Il n’y a toutefois pas scission complète avec les partis politiques car de nombreux altermondialistes ont adhéré ou adhèrent encore à un parti. Dans ce contexte, comment la relation altermondialistes / partis politiques peut-elle évoluer ? YS analyse la situation selon deux optiques :
Etant donné ces scénarios, quelle sera la capacité de réaction du mouvement altermondialiste ? La gauche institutionnelle saura-t-elle se transformer pour accueillir la génération des alter ? Quatre réponses peuvent être avancées : (i) Il ne se passe rien, le mouvement s’essouffle, (ii) le mouvement alter se transforme en organisation politique. YS estime que cette hypothèse est peu crédible, (iii) Une partie du mouvement se transforme en mouvement politique (à l’instar des écologistes qui à la fin des années 80 se sont pour certains constitués en parti politique), (iv) Les gauches s’enrichissent du mouvement. 4 Intervention d’Olivier Ferrand, Délégué National du PS aux Questions Européennes Olivier Ferrand (OF) estime qu’il existe, entre le PS et les alter, des convergences de vue sur l’analyse de la situation ainsi que des complémentarités d’action. 4.1 Alter et partis politiques : complémentaires dans l’action ?
1 La proposition de l'AMI, discutée entre 1995 et 1998, repose sur trois piliers principaux : obligations de libéralisation, protection de l'investissement, règlement de différends 4.2 L’analyse du PS et celle des alter ne convergent que partiellement. Le PS et les alter partagent le constat selon lequel la mondialisation produit de nouvelles inégalités.
Contrairement aux alter, le PS estime que la mondialisation peut être productrice de richesse. OF cite l’exemple de la Corée dont le revenu par habitant est désormais proche de celui de la France, parce qu’elle est parvenue à s’intégrer à la dynamique « mondialisation » (ce que l’Afrique n’a pas réussi à faire). 4.3 Quelles sont les actions à mener ? Comme les alter, le PS estime que les autorités de régulation de la mondialisation (FMI, OMC, organisations internationales) ne sont pas parvenues à endiguer les excès de la mondialisation. OF cite plusieurs exemples démontrant l’absurdité de conditions exigées par le FMI pour l’octroi de prêts, il rappelle également que l’OMC a vu son champ de compétences étendu en dépit de l’absence de réflexion sur la mondialisation (l’OMC avait initialement vocation à statuer sur les échanges commerciaux au niveau mondial. Elle s’est depuis emparée de la question agricole, de celle des investissements et enfin de celle de la notion de service public). A la différence des alter, OF estime que ces enceintes internationales sont démocratiques Il rappelle qu’au sein de l’OMC ce sont les représentants des gouvernements (les ministres) qui négocient et que chaque Etat dispose d’une voix (ainsi le Cap vert dispose d’une voix…comme les Etats Unis !). Toutefois, pour qu’elles puissent réellement peser sur la mondialisation, il eût fallu éviter d’étendre leur compétence sans redéfinir précisément leurs objectifs. A ce titre, OF cite l’exemple du GATT. Autre piste envisageable : transformer l’OMC en organisation mondiale du développement. Ceci supposerait de redéfinir clairement les objectifs de développement, d’instaurer des juges par spécialité (par exemple, des juges compétents en matière d’environnement pour juger les problématiques environnementales. Aujourd’hui l’OMC ne dispose que de juges compétents en matière commerciale pour juger les litiges de toute nature). ***** Ces interventions ont été suivies d’un débat avec l’assistance. |
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Relevé de conclusion, les propositions concernant la relation sections/délégué national :
En conclusion, cette réunion ouverte s’est révélé plus tonique et plus riche que les coordinations habituelles. Cette formule sera retenue pour 2005.
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mardi 31 août 9h30-13h00 : Débat de politique générale et intervention de F. Hollande I Débat de politique générale Pierre-Yves le Borgn' introduit le débat en faisant remarquer l'importance de l'année 2004, qui a vu le succès de la gauche. Ses raisons : le refus de la politique gouvernementale, et l'union de la gauche, dont le PS a été le moteur. Ceci induit la responsabilité du PS, qui lance l'élaboration de son projet. Son devoir est de travailler dans l'unité, entre nous et avec nos partenaires, et un comité de liaison de la gauche est nécessaire. Christian Castagna (Pologne) remarque que L'Euro et le pacte de stabilité ont été institués alors que la majorité des gouvernements étaient de gauche . Faut-il le poursuivre ? Il distingue deux débats : l'un sur l'Europe, l'autre sur la constitution, et regrette que certains leaders aient déjà pris position, alors que les responsables NPS à la FFE n'ont pas pris position afin que le débat soit ouvert, et que le délai pour le débat soit si court. Nos électeurs attendent de nous des positions clairement altermondialistes. Jacqueline Deloffre (Berlin) note que ce n'était pas une victoire du PS, mais un vote contre Chirac, et non pour l'Europe, et déplore que des responsables du PS< aient pris position avant les militants. Peter Erhardy (Suède) pense que la FFE doit axer son travail sur le Projet, et souhaite que le CF et le BF examinent les motions des sections. Richard Yung (Munich) évoque l'enlèvement de deux journalistes et rappelle que la France n'est pas à l'abri du terrorisme ; nous devons réfléchir à son rôle et celui de l'Europe en Irak. Sur la constitution européenne il fait la même analyse que Pierre-Yves. Le débat entre positions opposées est cependant normal, c'est à l'honneur du PS. Le problème tactique est délicat (difficile de voter de nouveau comme Chirac), il faut se déterminer d'abord sur le fond. Quant à l'union de la gauche, le PS n'a pas choisi entre deux stratégies (pôle alternatif ou rôle moteur), les Verts non plus ; les trotzkistes ont échoué parce qu'ils n'ont pas pratiqué le désistement républicain. Il faut relancer le débat et trouver d'autres prises de positions communes, comme celle sur les 35 heures. Philippe Marlière (Londres) regrette que le calendrier pour le vote interne sur la constitution soit si court. NM est pour le non, mais n'est pas anti-européen ni souverainistes. D'ailleurs le oui et le non partagent tous les courants du PS. La vrai question, c'est que ce texte ne permet pas d'aller plus loin, au contraire (la Charte n'a pas de valeur obligatoire, par ex., et Blair lui-même l'a approuvé…) Maryse Diarra (Mali) insiste sur les problèmes de la population française au Mali, en majorité bi-nationale. Jean Pabion (Cameroun) a le sentiment que l'Europe se construit contre l'Afrique, car à cause d'elle la France abandonne l'Afrique. Ainsi les moyens des consulats diminuent et les liens avec la France des Français comme des Africains se distendent. Avec le prochain élargissement les aides à l'Afrique risquent de diminuer encore. Quelle est la position du PS et du PSE face à ce problème ? Jean Ruel (Maroc) regrette que la laïcité ne soit pas respectée. Il estime que la constitution européenne est un faux débat, et qu'il vaudrait mieux débattre du type de société que nous voulons. Guy Penne est sceptique quant aux comités de liaison et autres structures d'union de la gauche, il vaut mieux se réunir sur des thèmes fédérateurs. Le débat sur la constitution est en effet trop court. Il est vrai qu'on ne pense pas assez à l'Afrique, mais c'est parce que les investissements vont vers l'Europe de l'est depuis la chute du mur de Berlin. Il faudrait aussi s'inquiéter de la Chine et de son développement rapide : on aura besoin de l'Europe. Il votera oui car c'est les peuples qui feront l'Europe de demain, la vie c'est le mouvement. II. Intervention de François Hollande Politique générale : la situation politique à droite est incertaine, risible mais déconsidère la politique aux yeux des citoyens. Sur le plan social, il y a peut-être de la croissance, mais sans créations d'emploi ni redistribution sociale. Plus les menaces de délocalisation. Une autre politique est possible : créer des emplois, des entreprises, en investissant dans la recherche etc. Face à la résignation imposée par Chirac nous devons montrer qu'il y a des réponses. Gérard Gabert (Berlin) demande que les questions d'enseignement soient traitées globalement avec la culture. François Hollande note que la concentration dans l'édition n'est pas nouvelle, mais maintenant liée aux concentrations industrielles. Le logement en effet concerne tous les Français, il faut faire d'autres propositions. Notre refus de l'accord technique est incompréhensible pour d'autres socialistes européens, qui chez eux participent à des coalitions gouvernementales. Il faut admettre que nous sommes minoritaires au PSE, mais si la Commission européenne est de droite, la gauche doit voter contre. Il faut remercier l'extrême gauche, car sa stratégie " ni gauche ni droite " a conduit leurs électeurs à voter pour nous. Maintenant, il faut les garder ! En ce qui concerne la parité, nous devrons faire pour les législatives un travail en amont en réservant des circonscriptions aux femmes. C'est plus facile, car il y a peu de sortants…Ma réponse aux camarades africains est ma visite dans les prochains mois au Sénégal et au Mali. Parmi les propositions de la FFE, la représentation : ce sera fait.
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14h30-16h30 : débat sur la préparation et la méthodologie du Un rapide historique des « Projets des Socialistes pour les Français à l'Etranger » nous retrace le travail fait par Richard Yung et animé par Hassan Bahsoun il y a 10 ans et par Pierre-Yves Le Borgn' en 2001. Notre camarade Jean-Yves Leconte, nous donne les thèmes clés pour ce travail en nous rappelant que les sujets de base du précédant projet sont toujours d'actualité. Thèmes clés : Il rappelle :
Pierre-Yves Le Borgn' et Jean-Yves Leconte se placent au service de l'équipe fédérale. J-Y Leconte précise qu'il nous faut définir les enjeux et inscrire la réflexion en 2 projets :
Le débat est ouvert. -Dominique Aguesssy : présente à l'Université d'été du PS, à la Rochelle, nous dit que nous devons absolument cadrer sur le Parti :
Différentes questions sont posées par nos camarades concernant les groupes de travail thématiques. -J-Y Leconte :
La composition du cadre au sein de la FFE. Deux points importants doivent être étudiés :
Plusieurs thèmes ont été abordés par nos camarades : -Hélène Conway : utiliser le terme de culture à la place d'enseignement. Avoir des ambitions plus larges. Solliciter les sections. |
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