Débat militant
     
       Identité et priorités des socialistes  
  

 
Section d'Andorre
   

  

 
Il y a toujours un décalage entre 
le projet défendu lors d'une 
campagne électorale pour se 
faire élire, la réalité du terrain 
et l'action une fois élu.

 

  

 

  1. Difficulté de définir un socialisme européen. Y a-t-il une identité socialiste européenne ? Chaque pays n'a t-il pas une approche différente du socialisme, une différence d'interprétation en fonction de sa propre culture, de son histoire ? Est ce que le socialisme n'est qu'une utopie ?
     

  2. Différence entre ce qui est dit et ce qui est fait. Il y a toujours un décalage entre le projet défendu lors d'une campagne électorale pour se faire élire, la réalité du terrain et l'action une fois élu. Peut-on alors faire tout ce que l'on veut ? Si on ne peut pas, c'est une chose que l'on peut dire, que l'on doit dire : « je n'ai pas la maîtrise de tout donc…….. ». Le citoyen, l'électeur n'est pas un « imbécile corvéable et malléable à merci ». Il y a obligation de pédagogie et de clarté dans tous les discours politiques. Mener une campagne électorale, être un élu (donc un représentant du peuple), c'est expliquer, faire participer le citoyen à la décision. Expliquer, faire participer doivent être les maîtres-mots de la politique à mener. Il ne peut et il ne doit pas y avoir monopolisation du discours politique, du débat d'idées.
     

  3. Les états semblent pris en otage par une mondialisation économique sauvage et anarchique. Si la conception de mondialisation est importante pour lutter contre l'individualisation, elle doit cependant être maîtriser pour se mettre au service de l'homme.
     

  4. Les valeurs que le socialisme doit défendre doivent être celles de l'humanisme, de la redistribution des richesses. Il faut remettre l'homme au centre du projet de société : comment mettre l'économie au service de l'homme et non l'homme au service de l'argent ? Il faut lutter contre l'individualisme (et non contre l'individu) ; il faut lutter contre la pauvreté et non contre les pauvres. Il faut tendre vers un idéal sans oublier le réel : il faut faire rêver.
     

  5. L'état doit continuer à assumer pleinement les responsabilités qui doivent être les siennes : transports, communication, éducation, santé, sécurité, défense, « besoins quotidiens ( électricité, gaz, eau, …) ». Il est nécessaire de garder un service public important mais qui ne doit pas faire le jeu d'un capitalisme hégémonique. Pourquoi ne pas nationaliser les compagnies de distribution de l'eau potable, distribution qui va devenir un problème crucial et donc un enjeu économique important en Europe et dans le monde. (Il l'est déjà au niveau des pays souffrant de sécheresse.)