Débat militant |
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Bilan de la législature 1997-2002 6 mois après les élections et les débats suscités par notre défaite, le bilan du L'effet Allègre a été également durablement négatif sur l'électorat traditionnel du parti. Que s'est-il passé au printemps 2002 Nous n'avons pas mobilisé notre électorat , et valorisé notre bilan; Jospin n'a pas su se vendre. À l'inverse, O. Besancenot par exemple a eu un discours clair et porteur, il a su incarner la proximité, même si évidemment, il parlait en sachant qu'il ne dirigerait pas ! La multiplication des candidatures de gauche nous a nui : si Chevènement n'avait pas été candidat, on n'en serait pas là ! La parti porte néanmoins une responsabilité dans la mesure où il semble qu'il ait encouragé les parrainages de candidats de gauche non socialistes. Il convient donc pour les échéances à venir de ne pas renouveler cette erreur. Une autre erreur fondamentale a été le fait que Jospin ce soit présenté en candidat non socialiste dès le premier tour. Il s'est ainsi mis durablement à dos un électorat traditionnel du PS qu'il sera très dur de reconquérir sans un positionnement clair, sur le long terme. Faire un état de la société française et des aspirations des Français Nous sommes dans une société post-industrielle et peudo-moderne : la société de classe se développe, la société est plus individualiste, les réseaux sociaux se délitent, le monde se libéralise. Une syndicaliste rapporte comment les associations humanitaires appliquent maintenant les même principes gestionnaires que les entreprises. La précarité se développe, les travailleurs pauvres sont de plus en plus nombreux, y compris dans la fonction publique. Face à une telle évolution où l'économie gère le monde, les politiques ont de moins en moins d'emprise, ils n'incarnent plus les valeurs des Français (à l'encontre de José Bové par exemple). Les aspirations, les espoirs sont de moins en moins portés par ceux qui sont en responsabilité, à savoir les élus. Le PS doit se présenter en rempart contre ces dérives en réaffirmant son attachement au maintien et à l'amélioration d'un véritable maillage social, pour tous et partout : politique de la ville, politique sociale, politique de santé etc. L'identité et les priorités des socialistes. Nous devons être fiers de nos valeurs et ne pas aborder profil bas sur le bilan du gouvernement Jospin. Le PS permet d'éviter une dérive libérale trop grande; même s'il faut savoir Le non-cumul des mandats doit rester une de nos priorités ainsi que la mise en place d'une véritable parité femmes-hommes. Le PS doit là montrer l'exemple. Nous soutenons la défense du service public, sans que cela soit un dogme absolu ; doit rester public, tout service qui a besoin d'une gestion a long terme et ce qui ne peut s'accommoder de devenir un monopole privé. Cela doit de plus être défendu dans le cadre européen. Il est contradictoire que Jospin et Chirac défendent d'une seule voix un statut public pour EDF dans un sommet européen mais qu' EDF se comporte comme une entreprise capitaliste au mauvais sens du terme à l'étranger, y compris au sein de la communauté européenne. Le PS et le PSE doivent être les porteurs de cette vision de services publics Militer aujourd'hui au PS Le PS apparaît comme une structure figée et relativement vieillie, il y a peu de renouvellement: les espoirs ont 50 ans ! Le PS doit être un parti d'écoute, Le parti doit de plus revenir a une approche de proximité plus concrète. Nous devrions aussi nous ouvrir vers le mouvement associatif, se rapprocher d'ATTAC, ou du DAL par exemple pour reprendre certaines revendications qui nous correspondent. Il faut trouver des partenariats avec cette vie associative, comme celà se passe souvent sur le terrain. L'énergie existe dans la société française mais elle ne se tourne pas vers les partis, sauf en ce qui concerne les élites dirigeantes. Le parti socialiste est très largement un parti d'élus. Définir une stratégie politique pour la gauche Nous sommes attachés à la notion de « gauche plurielle » : nous ne pensons pas qu'il faille la rejeter subitement a cause de la défaite. Un grand parti de gauche sur le modèle de l'UMP ne nous semble pas non plus intéressant : c'est une solution artificielle qui ne correspond à la grande diversité politique française ; à l'inverse de l'Autriche, où seuls 4 partis (+2 petites formations) sont présents. Les verts allemands sous l'impulsion de J.Fischer montrent l'exemple d'un partenaire réaliste en Europe.
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