 Lettre du Bureau Fédéral à François Hollande sur la Côte d'Ivoire |
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18 février 2003
À : François HOLLANDE Le Bureau Fédéral de la FFE est particulièrement soucieux de la crise ivoirienne et de la sécurité de nos ressortissants restés là-bas ainsi que de celle des autres étrangers et te remercie du message de soutien que tu leur as adressé cette semaine. Les violences organisées contre la communauté française récemment par les forces politiques proche du Président Laurent GBAGBO sont inacceptables. Elles mettent en danger la vie de nos compatriotes expatriés et les contraignent à « fuir » la CI dans des situations de dénuement personnel dramatique pour nombre d'entre eux. Aussi, le Bureau Fédéral de la FFE ne peut que condamner les nombreuses dérives du régime du camarade Laurent GBAGBO constatées ces dernières semaines et souligne sa déception par rapport aux espoirs dont il était porteur. Nous demandons que le PS, au-delà d'anciennes solidarités, n'hésite pas à s'exprimer clairement en la matière. L'attribution des ministères de l'intérieur et de la Défense aux « forces rebelles » est incontestablement une grave erreur. Cependant, les accords de Marcoussis représentent la seule perspective permettant d'éviter que ce pays ne sombre dans le chaos de la guerre civile. C'est pourquoi nous nous reconnaissons pleinement dans tous les points de la Résolution 1464 du Conseil de Sécurité du 4 février et il nous parait maladroit, sinon dangereux pour nos compatriotes, de dénoncer la gestion de la crise par le Gouvernement français. Par son action, la diplomatie française a permis de sauvegarder la sécurité des étrangers, a bloqué l'invasion par les rebelles et a créé les conditions de l'Accord de Marcoussis. Le Bureau Fédéral de la FFE saisit cette opportunité pour te redire que, de part sa spécificité, notre fédération rassemble nombre d'adhérents disséminés à travers la planète et maîtrise, à travers ces camarades, des informations et des analyses qui pourraient être utile au Secrétariat International, notamment sur la CI. La FFE rappelle sa disponibilité pour apporter sa contribution sur les prises de position internationales du PS. Avec nos amitiés socialistes.
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