Débat militant |
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Contribution de la section de Lombardie | ||
Les difficultés rencontrées par les Français à l'étranger pour mener une activité politique concrète tant au plan national français, qu'au sein du pays de résidence, ont amené la section Lombardie à se sensibiliser par solidarité aux problèmes d'immigration. Une première constatation est la faible participation des Français à l'étranger aux campagnes pour les élections locales (communales). Les consulats devraient divulguer de plus amples informations visant à inciter les inscriptions sur les listes électorales, et rappeler l'intérêt du vote aux élections locales (dans l'Union européenne, bien entendu). Les candidatures de Français sur les listes présentées à l'élection des conseils communaux, seraient les bienvenues. Le parti socialiste et ses sections à l'étranger pourrait militer plus activement en ce sens. Par extension et solidarité, le Parti est invité à prendre clairement position en faveur du droit de vote aux étrangers non communautaires. Outre le fait que le P.S a peu à craindre des choix électoraux que pourraient faire les immigrés, il est inadmissible que des pans entiers de populations vivant sur le sol national, contribuant par leur travail et leurs cotisations sociales au développement et à la richesse du pays, compensant dans une mesure substantielle le vieillissement des nationaux, soient encore considérés comme des êtres mineurs, non autorisés à faire valoir leurs idées et manifester leur volonté. Au moment où l'Union européenne s'apprête à accueillir et à doter de droits politiques quelque 75 millions de nouveaux Européens, hier encore considérés comme mineurs, l'absurdité du rejet d'êtres humains vivant parfois depuis de nombreuses années sur notre sol, cette absurdité est flagrante et doit être abolie. Constitution Européenne Au delà des travaux de la Convention sur l'avenir de l'Union, pour laquelle la « contribution présentée par la délégation socialiste française » parait un peu « émoussée », il faudrait :
En incluant ces objectifs dans la Constitution, la Communauté prendrait ainsi tout son sens, et mobiliserait les citoyens qui manquent aujourd'hui dangereusement de souffle et d'impulsion. L'élargissement de l'Union Européenne Les problèmes soulevés sont nombreux, mais la position du P.S. à leur égard reste floue. D'aucuns remettent même en cause le droit à l'adhésion. Il apparaît opportun de forger une opinion nette du parti en faveur de l'adhésion des 10 nouveaux pays. Les craintes actuelles à l'égard des flux migratoires et de la relative pauvreté des pays candidats sont certes fondées, mais guère plus que celles suscitées dans le passé par l'entrée de l'Irlande, la Grèce, l'Espagne ou le Portugal, qui ont tous rejoint la zone euro en en respectant les critères et n'ont rien à envier aux pays fondateurs en ce qui concerne l'équilibre du budget et le déficit public. Quant à l'unité de notre continent, outre qu'elle fasse partie intégrante du concept même de socialisme solidaire et internationaliste, elle est également nécessaire à la paix entre nations, à la stabilisation et à l'interpénétration des économies, ainsi qu'au développement durable en Europe. |
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