Section de Munich
   

Les structures du PS, qui ont presque cent ans, ne sont plus adaptées à la société française d'aujourd'hui. Elles sont en partie responsables de la coupure entre les organes du parti et la société civile, l'autre cause étant un esprit de caste qui conduit les dirigeants à ignorer, sinon méprise, la parole des militants.

D'autre part, le fonctionnement des sections consiste trop souvent à se réunir pour écouter des discours, ce qui a un effet de repoussoir, en particulier auprès des jeunes déjà indifférents à la politique.

Nous proposons :

1. Pour limiter la notabilisation des responsables nationaux :

   1. une partie des sièges du Conseil National dévolue non seulement aux Premiers fédéraux, mais à des délégués élus au sein des fédérations en fonction de leur nombre de cartes, avec un quota d'élus locaux et de responsables d'associations et syndicats

   2. même principe pour le Bureau National

   3. décentralisation des niveaux de décision en donnant au niveau régional un rôle plus important, et en incitant les sections et fédérations à mener davantage de campagnes sur des problèmes locaux
       

2. Pour renouveler et diversifier la représentation nationale :

   1. pas plus de deux mandats successifs

   2. faire adopter un statut de l'élu en particulier salarié, pour permettre le renouvellement et l'accès au Parlement de députés issus de toutes les catégories socioprofessionnelles.
       

3. Pour irriguer le parti des réalités concrètes :

   1. un système de commissions sectorielles (femmes, jeunes, immigrés, etc.) à tous les niveaux, afin de motiver les diverses catégories de la population et nourrir le parti de leurs réalités et de leurs aspirations

   2. instaurer à tous les niveaux des liens systématiques et plus étroits avec les associations et syndicats

   3. réaliser des cahiers de doléances afin de se rapprocher des réalités de la France d'en-bas.
       

4. Pour ouvrir les sections sur le monde extérieur :

   1. organiser des débats sur un thème précis avec les associations/syndicats concernés

   2. rappeler fermement le devoir qu'a tout adhérent de militer dans des associations/syndicats, afin qu'il acquière une expérience et une pratique qui irrigueront la section et le parti

   3. sortir des salles de réunion : aller dans la rue, distribuer des tracts et pas seulement en période électorale
       

5. Pour s'adresser plus particulièrement aux jeunes :

   1. remplacer les discours et exposés par l'organisation d'ateliers, de projets (réalisation de films, de BD, etc.) sur des sujets d'intérêt civique

   2. utiliser des moyens de communication modernes (musique, Internet, etc.)
       

6. Pour former les jeunes à la politique :

   1. renforcement des matières comme le CEEJS en les sanctionnant aux examens

   2. formation à la responsabilité par l'octroi aux élèves de responsabilités dans la gestion de l'établissement

   3. introduction dans la scolarité de plages horaires consacrées à des travaux d'utilité publique (aide à la rédaction de formulaires administratifs, etc.) et/ou à du travail associatif

   4. généralisation des Parlements des enfants/jeunes dans chaque ville, chaque commune