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Nicolas Auzanneau
Section des isolés, Lettonie
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Création d'une agence autonome de coopération à l'international aux budgets étendus. Séparation du réseau de coopération du système diplomatique « traditionnel » même si le lien avec les objectifs généraux de cette structure doit être concertée avec la politique étrangère du gouvernement (à quoi bon les rituels issu de la diplomatie pour des projets pour laquelle la transparence et l'ouverture sur les partenaires doit être la règle ?)
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Refonte à la baisse de tous les salaires du réseau de coopération (à quoi bon ces salaires de ministres lorsque nous n'avons plus de moyens pour agir ?)
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Modernisation de ce réseau.
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Augmentation radicale des moyens financiers (les sommes en jeu sont dérisoires) et dans un contexte de recul des financements internationaux le rôle de notre pays en Europe et dans le monde pourrait être démultiplié.
Cela passe aussi par un strict contrôle de l'utilisation des moyens, de la chasse aux détournements de fonds public à petits pieds.
Une politique de coopération bilatérale forte, et cohérente : je dis ce que je fais, je fais ce que je dis (ce serait une première...) serait la meilleure manière de faire valoir un point de vue français différents des États-unis d'Amérique. Trop souvent la France critique en façade les USA, mais fait pire qu'eux dès qu'elle a les mains libres (Cf les tergiversations cautionnées par Védrine sur le TPI)
Il faut rappeler que l'Union européenne est, avec le mouvement civique de critique de la mondialisation ultra-libérale, le seul outil, que je continue de croire complémentaire, contre l'hégémonie étasunienne.
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Je crois aussi que l'ouverture à l'international doit être une des priorités de tous les militants et élus de gauche, doit être l'ANTI DISCOURS mais positif face au poujadisme ambiant en France actuellement, laquelle semble laissée aux mains « des imbéciles heureux qui sont nés quelque part ». En finir avec la fixation sur Le Pen, mais faire en sorte que chaque structure où les gens de gauche peuvent décider AIT UNE ACTION FORTE (et de copieux budgets pour cela) tournée vers l'international : projets de coopération, d'échanges, de jumelage, filières bilingues ou internationales, valorisation décomplexée des communautés issues de l'immigration.
NOUS DEVONS ÊTRE LE PARTI DE L'ÉTRANGER.
Dans le même ordre d'idée faire de l'apprentissage des langues à tous les niveaux et dans toutes les formations professionnelles UNE DES PRIORITÉS ABSOLUES : proposer pour cela un vrai plan de diversification des langues proposées (même pour des groupes limités d'élèves). Généraliser et valoriser la mobilité à tous les niveaux et dans les évolutions de carrières.
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Mettre en place une vraie stratégie de complémentarité en termes d'aide au développement entre les programmes multilatéraux et bilatéraux.
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