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Contribution au débat |
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Section de Pologne
La section de Varsovie s'est réunie le 18 Septembre et a débattu, en s'appuyant sur quelques textes qui avaient été au préalable distribués.
Voici quelques unes de des réactions :
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Le texte du national est la parfaite illustration de la sclérose du Parti. Il pose des questions sérieuses tout en proposant des pistes de réflexions confortables et manquant d'audace, suggérant les réponses qu'il conviendrait de faire. Ainsi, ce qui s'est passé au printemps dernier ? Ce pourrait être la faute du 11 Septembre. Notre Bilan ? Nous ne remarquons même pas que les 21 dernières années, nous avons été au pouvoir 15 ans et la droite 6 ! Sur l'Europe ? Juste une interrogation au détour du questionnaire. Sur le fonctionnement du Parti ? Rien sur la domination des « technos » sur les politiques. Certes, le recrutement insatisfaisant et non représentatif des militants est évoqué. Mais la composition du BN, quasi-semblable, à ce que pourrait-être une réunion d'anciens élèves de l'ENA n'est pas, quant à elle sujette à débat.
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Après 15 ans de pratiques du pouvoir, il est temps de faire un vrai bilan. Un Parti politique a toujours, certes, comme objectif ultime de conquérir le pouvoir. Mais ceci n'a de sens, pour nous, que si le pouvoir devient alors un instrument pour changer la société. Veillons à bâtir autre chose qu'une Maison rose, en face de la Maison bleue.
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Les dirigeant actuel du PS sont-ils autistes ? Le questionnaire officiel, qui habille une « invitation » au débat, ne change pas la réalité : convaincu que le temps jouera en faveur de l'alternance, il s'agit pour eux simplement de meubler un intermède de désœuvrement. Ceux qui, il y a quelques mois assuraient la direction politique des cabinets ministériel se retrouvent aujourd'hui préfet, ambassadeur… Tandis que les ex-Ministres continuent chaque semaine à faire leurs « communications ». Le BN du 10 rue de Solférino remplaçant le Conseil des Ministres du Palais de l'Élysée.
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Aujourd'hui toute une mouvance « de gauche » associative ne croit plus à l'engagement politique, en tout cas à l'engagement au sein du PS.
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- Cet autisme politique ouvre des boulevards a tous les populismes. Le problème de l'élection présidentielle n'est pas tellement que notre candidat ne soit pas parvenu au deuxième tour ; mais que ce soit Jean-Marie LE PEN qui été choisi par les Français pour affronter Jacques CHIRAC. Est-on si sûr, dès lors, que le balancier de l'alternance reviendra de notre côté ? Ceci d'autant que nous semblons laisser maintenant à la droite le monopole du discours Anti-LE PEN.
- Avoir été le principal parti de gouvernement au cours des 15 dernières années a profondément modifié le Parti. Dans une Vème République où seul l'exécutif compte, ni les députés ni le Parti n'ont d'influence. Le pouvoir appartient aux Ministres et à leurs cabinets. Brefs, les technos dépossèdent les élus et militants de toute capacité d'action. Les militants qui s'étaient engagés pour prolonger une implication syndicale ou associative s'interrogent sur le sens d'un engagement politique dépossédé de toute capacité d'action et quittent le Parti. Aujourd'hui nous retrouvons toute une mouvance « de gauche » associative qui ne croit plus à l'engagement politique, en tout cas à l'engagement au sein du PS.
- Nous devons parvenir à être à nouveau crédible vis à vis de l'ensemble du monde syndical et associatif. Cela passe par une place faîte à l'expression associative et syndicale au seins du Parti. Si nous ne cherchons pas à initier un processus visant à transformer le PS en un forum de toute la gauche, nous ne serons au mieux qu'un Parti démocrate, une sorte de New Labour Light.
- Comme avec la parité, une discrimination positive pourrait être instaurée qui aurait pour but de limiter le nombre de haut-fonctionnaires dans les instances du PS et lors des investitures.
- Aujourd'hui, alors que les militants viennent juste d'être invités à débattre, le « PS d'en haut » s'interroge sur le nouvel axe majoritaire du Parti. Présupposant ainsi que les débats sont inutiles, puisque invariablement nous devrons in fine poursuivre la stratégie que nous avons depuis plus de 30 ans. Or cet axe majoritaire, c'est le venin de la Vème République instillé dans le PS. Il conduit à axer toute la vie politique autour de l'élection présidentielle, nous obligeant à chaque instant à avoir un présidentiable en stock, au prix d'une escamotage systématique des débats. Nous devons sortir de cette logique.
- Le PS est-il toujours de gauche ? Meilleur privatiseur sont les 5 ans de Jospin que les gouvernements de droites précédents, nous n'avons pas fait ce que nous avions promis. Ni assumé ce que nous faisions (quelque fois avec raison), puisque « privatisation » traduit en langage socialiste se dit « ouverture de capital ».
- Alors qu'aux États-Unis et en Europe, les évolutions boursière conduisent à une vrai remise en cause de la possibilité d'asseoir la protection sociale sur le marché, Pourquoi le PS est-il si absent de ce débat ?
- Le PS a-t-il perdu son âme ? Convaincu, comme nous ne sommes aujourd'hui qu'il est électoralement correct d'être un père fouettard, allons-nous accepter, après la loi sur le Justice, de nouvelles remise en cause des libertés et des droits de la défenses ? Nous sommes certes minoritaires au parlement, mais allons nous marquer notre refus de ces orientations ?
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