MOTION SUR LA COTE D’IVOIRE

La section de Ouagadougou a adopté le 9 février 2003 à l'unanimité des présents le texte suivant : 

Les adhérents du parti socialiste de Ouagadougou s'associe pleinement aux termes de la motion adoptée par leurs camarades de Dakar.

Le 5 mai 2002, les français de gauche du Burkina Faso se sont massivement mobilisés pour faire barrage aux idées racistes et fascistes du Front National.

Ils ne peuvent que réagir devant les exactions et le torrent de xénophobie que subissent les travailleurs immigrés burkinabés et africains de l'ouest résidents aujourd'hui en Côte d'Ivoire.

Ils exhortent le Parti Socialiste à user de toute son influence pour que Laurent GBAGBO, aujourd'hui encore membre de l'Internationale Socialiste, et ses partisans mettent leurs actes en conformité avec les idéaux qu'ils ont montrés, dans le passé, vouloir défendre.

A ce titre, les indications données par Laurent GBAGBO lors de son discours du 7 février 03, même si elles présentent quelques avancées, restent peu claires sur de nombreux points : il n'y a pourtant pas à tergiverser pour éviter que la Côte d'Ivoire ne bascule dans un chaos à la Rwandaise.

Bien que par principe réticents vis à vis des interventions militaires françaises, ils pensent que la présence de forces françaises en Côte d'Ivoire a un effet modérateur et permet d'éviter le développement de massacres à une plus grande échelle.

Ils expriment enfin leur solidarité vis à vis de leurs compatriotes et des européens bloqués en Côte d'Ivoire mais également vis à vis des milliers de réfugiés burkinabés qui regagnent leur pays d'origine généralement dans le plus complet dénuement. 

Fait à Ouagadougou, le 9 février 03