Débats |
![]() |
||
15 octobre 2002
Bienvenue à la C.P.I. Un progrès substantiel en matière de justice internationale Motion adressée à François HOLLANDE, Copie au Secrétariat national aux Relations Internationales Monsieur le Premier Secrétaire, Cher camarade, La date du premier juillet 2002 marque le début de l’entrée en vigueur des compétences de la Cour Pénale Internationale (C.P.I.) qui siège à La Haye. Destinée à être universelle, sa compétence géographique est limitée aux états qui y ont adhéré, soit 76 actuellement, sur les 135 pays signataires du traité fondateur. La création de la C.P.I. est un pas important dans l’imposition d’une nouvelle norme juridique internationale qui met fin à l’immunité dont ont bénéficié jusque-là nombre de génocidaires et autres grands criminels de la scène internationale. Ceux-ci seront maintenant poursuivis, même si un état individuel ne peut ni ne veut le faire. La C.P.I. est d’abord un enfant de l’Europe et de la société civile internationale composée de centaines d’O.N.G. Les Etats-Unis, qui ont signé le traité fondateur, s’emploient désormais, sous la houlette de l’administration du Président BUSH repliée sur d’étroites considérations souverainistes, à saboter la C.P.I. sous le regard bienveillant de la Russie et de la Chine. La section du Gabon souligne le bien fondé de cette nouvelle juridiction internationale. Elle dénonce l’attitude rétrograde et souverainiste de plusieurs grandes puissances, notamment les Etats-Unis, vis-à-vis de la C.P.I. Elle condamne ce positionnement d’arrière-garde qui, s’ajoutant au refus d’honorer ses engagements concernant la mise en oeuvre du protocole de Kyoto et au manque d’implication au sommet de Johannesburg, dénature gravement l’image des Etats-Unis. Elle encourage le Premier Secrétaire et le Secrétariat International de notre parti à oeuvrer sans relâche au sein de la communauté internationale afin d’étendre l’influence de la C.P.I. et d’amener rapidement l’ensemble des pays à adhérer à cette nouvelle juridiction. Reçois, cher camarade, l’expression de notre entière confiance et de notre amitié socialiste. |