S'inscrire au forum Univexpat - Chercheurs français expatriés

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Chercheurs Français expatriés, ce forum, autonome par rapport à toute structure, vous est destiné. Il sera informé du suivi des revendications portées par la Fédération des Français de l'étranger du PS au nom des chercheurs français expatriés.

Jean-Yves Le Déaut a accepté de faire partie de notre groupe. Celui-ci est sénateur de Meurthe-et-Moselle et Vice-Président du Conseil régional de Lorraine. Il est secrétaire national chargé de la recherche au PS et a été chargé de mission par Lionel Jospin (alors premier ministre) sur l'avenir de la recherche et est spécialiste de la question de la mobilité des chercheurs.

Débat - Chercheurs français expatriés - 27 août 2007
De gauche à droite : Eric Foucher, Catherine Dib, Jean-Yves Le Déaut, Gaël Mayer

Différents groupes, associations et réseaux existent déjà sur ce thème.
Cet espace nous permettra donc, également, de rassembler des liens vers d'autres sites, des informations pratiques et de communiquer entre nous.

Comment est née l'idée de ce Forum ?
Une l'enquête a été réalisée en préparation au débat sur les chercheurs Français expatriés le 27 août 2007 lors de la Convention fédérale de la FFE, enquête à laquelle 45 chercheurs ont répondu de manière très détaillée.
Ce sont les chercheurs eux-mêmes des Etats-Unis, de Grande-Bretagne et d'ailleurs, contactés à l'occasion de l'enquête, qui en ont proposé l'idée afin de faire connaissance entre eux et avoir des échanges sur les revendications que la FFE portera en leur nom.
Les difficultés déjà connues et confirmées par cette enquête justifient largement que la Fédération de l'étranger du PS accorde une attention particulière à cette catégorie d'expatriés.
Certes, ces difficultés sont liées à l'organisation générale de la recherche en France et à son système de recrutement. Mais il y a existe une problématique spécifique liée au statut, à la " réinsertion " et à la carrière des chercheurs expatriés.
Voici, en résumé, les constatations pointées lors du débat et auxquels nous voulons apporter une réponse :

  • Le départ à l'étranger, ressenti comme quasi obligatoire, correspond rarement à un choix mais participe plutôt à la mise en valeur d'un parcours professionnel.
  • La motivation d'un départ à l'étranger n'est pas de mieux gagner sa vie.
  • Même si l'environnement influence le départ à l'étranger, aucune aide spécifique, aucune réelle information ne sont prévues à cet effet.
  • A l'étranger, les conditions de travail sont jugées souvent meilleures : plus de souplesse, de respect du statut de docteur et davantage de moyens financiers pour la recherche.
  • Les chercheurs français à l'étranger, qu'ils soient boursiers ou sous contrat n'ont pas la possibilité de cotiser pour la retraite et l'assurance maladie légale (françaises) et sont dès lors sont privés de cette couverture sociale pendant et au prorata des années passées à l'étranger.
  • Les difficultés du retour sont exacerbées notamment lorsque le jeune chercheur n'a pu publier dans une revue scientifique reconnue au niveau international. Or la publication d'un article est essentielle lors de l'entretien d'embauche pour un retour en France.
  • Pour pouvoir postuler à une fonction en France, des difficultés pratiques sont fréquentes (coût du voyage à partir d'un pays lointain, etc)
  • Les services accomplis dans un organisme de recherche étranger ne sont pas pris en compte pour valoriser la carrière en France (ancienneté)
  • La procédure de recrutement d'un chercheur, en France, est pointée comme moins " professionnelle " dans bien des cas, en comparaison de celle pratiquée dans les pays de résidence (ex. Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne)
  • Enfin, en partant à l'étranger, le jeune chercheur se coupe d'un réseau de contacts utiles pour le retour.