La vie des sections

 

Le septième forum social mondial s'est tenu à Nairobi, au Kenya du 20 au 25 janvier.
La délégation du parti socialiste, conduite par Harlem Désir ( Secrétaire national à la Mondialisation) était composée de Kader Arif,Christiane Demontès, Safia Otokore, Henri Weber, Gilbert Roger secrétaires nationaux, membres du bureau national, Thomas Mélonio, Corinne Bord délégués nationaux, Rémy Bazillier (International Union of Socialists Youth), Francois Isserel-Savary (Fondation Jean Jaurès), Pierre Kanuty (Communication) et Richard Yung, sénateur des Français à l'étranger. Richard Yung était en visite officielle organisée pour rencontrer les Français du Kenya et de l'Ouganda (rapport de cette visite disponible sur le site : http://www.senateursdesfrancaisdumonde.net/
Ce septième forum social mondial a été l'occasion pour les socialistes de dialoguer mais aussi de confronter leurs propres propositions avec celles de la société civile sur les grand enjeux du développement pour l'Afrique : dette, commerce, accès aux médicaments, à l'éducation, promotion du droit des femmes et de la démocratie, et de réaffirmer leur engagement pour une mondialisation solidaire, la réforme des institutions et des politiques de développement.
Les socialistes ont tenu plusieurs séminaires avec le Forum Progressiste Mondial et la Confédération Syndicale Internationale sur le travail décent et les droits syndicaux en Afrique et ont organisé avec le collectif des ONGs francaises et des représentants d'ONG africaines une rencontre sur le thème " quelle nouvelle politique africaine pour la France et l'Europe ? ". Ses élus sont intervenus dans le Forum des autorités locales et le Forum parlementaire.
La délégation a également visité un projet de reforestation de l'ONG " Green Belt Movement " où elle a rencontré Wangari Maathai.
Les membres de la section du Kenya, malgré leurs activités professionnelles très prenantes, on fait tout leur possible pour faciliter le séjour et le travail de la délégation : accueil chaleureux, rencontres et sorties ... Des liens d'amitié se sont créés dont certains auront pour résultats des projets de développement communs.
Les membres de la section et de la délégation ont tous participé à la réception-débat du 22 janvier, organisée par la conseillère de l'AFE, Christine Auclair, qui est aussi la trésorière de la section du Kenya.
Jean-Luc Wasse
Secrétaire de la section du Kenya


Les Français au Forum Social Mondial (FSM)

Wangari et Christine

A l'occasion du Forum Social Mondial 2007, Richard Yung, Sénateur PS des Français de l'étranger, et Christine Auclair, Conseillère élue de l'Assemblée des Français de l'étranger pour l'Afrique de l'Est ont reçu 400 personnes lundi 22 janvier au restaurant Français Alan Bobbe's Bistro. Le débat-cocktail rassemblait une partie de la communauté française et des Français présents à Nairobi pour débattre sur trois thèmes : les avancées de la société civile en Afrique, le rapport entre mondialisation et société civile, le rôle de la société civile dans la politique extérieure de la France.

Après une ouverture animée par la présence très attendue de Wangari Mathai, prix Nobel de la paix, pour la plantation d'un arbre sur fonds de rite local, et la présentation d'un projet de l'Agence Française de

Wangari plante un arbre le 22 janvier

Développement, un débat très interractif et participatif a pris place avec des intervenants aussi très attendus par la communauté française.
Bernard Pinaud, Délégué général du CRID assurant la coordination des ONGs françaises au FSM, a parlé du rôle accru des ONGs africaines au FSM, avec au moins 40 000 participants convergeant au FSM dans leurs luttes pour un monde meilleur. Le FSM est non seulement la matérialisation du travail des ONGs mais aussi un laboratoires accélérateur des changements pour la société civile. Henri Rouillé d'Orfeuil, Président de la coordination SUD, a abordé la question du rôle de la diplomatie non-gouvernementale à partir de l'alliance des plates-formes d'ONGs, comme France-Brésil-Sénégal. Brice Monou, Vice Présidente de la Coordination SUD a défendu avec ardeur la place des migrants et de leurs associations au FSM.

Avant le débat le 22 janvier

Christophe Bonnot, Délégué régional (71) de la Fédération Leo Lagrange a parlé de la place des jeunes au FSM et de la richesse des échanges avec les communauté de jeunes africains. Harlem Désir, Député PS européen, a rappelé les combats importants des ONGs et leurs conquêtes récentes comme l'utilisation des médicaments génériques et la fiscalité internationale avec la taxe sur les billets d'avion. Il a appellé à accroitre le rôle des ONGs dans la politique extérieure de la France. Il s'est aussi dit inquiet à propos des négociations sur les accords de partenariat économiques qui risquent de mettre en danger les relations et les acquis sur le continent africain. Alain Lipietz, Député Vert européen a regretté que la France soutienne davantage les sociétés civiles latino-américaine et a déploré les lacunes dans le continent africain. Madame Danielle Mitterrand, Présidente de France Libertés, a ramené les participants à des considérations cruciales, en particulier l'accès à l'eau, un sujet grave auquel nous devons tous faire face pour la survie de l'humanité.

Harlem Désir le 22 janvier

Les Français de Nairobi ont dénoncé l'image parfois caricaturale que l'on se faisait des Français de l'étranger. Ils ont évoqué les difficultés auxquelles ils faisaient face et les actions qu'ils engageaient dans leur pays d'accueil avec la société civile.
Présents : Mme Ameline, ex-Ministre, Ambassadrice parité au FSM, Mme Elisabeth Barbier, Ambassadrice de France au Kenya, représentants des ONGs, élus nationaux et locaux, représentants des régions (dont Safia Otokoré pour la Bourgogne) et des conseils généraux, syndicats, chercheurs et partis politiques (PS, Verts, PC). Participation de l'AFD et de l'Institut de Recherche en Afrique.
Christine Auclair, membre élue à l'AFE
Section du Kenya



Segolene Royale au Luxembourg

Segolene avec le comité de campagne du Luxembourg

Lors de sa visite à Luxembourg, Ségolène Royal a rencontré le Comité de campagne Luxembourg. Cette rencontre a été fort appréciée par tous les camarades présents et à leur contact, j'avoue que avoir retrouvé l'enthousiasme de mes vingt ans ! Cela fait chaud au cœur de voir une telle fougue dans l'engagement politique.
Lors de sa visite, Ségolène Royal a rencontré Jean-Claude Juncker, Premier Ministre luxembourgeois mais également président de l'Euro Groupe. A l'issue de cette rencontre, Ségolène Royal estime que la présidence française de l'Union européenne à partir du 1er juillet 2008 sera " une échéance très importante " et " espère " alors qu'une solution sera trouvée sur la Constitution européenne. Elle a déclaré : " Je souhaite que le peuple français soit à nouveau saisi par référendum en 2009. Je pense convaincre les Français avec un nouveau texte plus social pour les travailleurs.
Elle déclare être d'accord avec l'idée de Jean-Claude Juncker de socles minima sociaux et " d'un salaire social minimum partout ". Elle a déclaré : " je suis prête à prendre des risques politiques ". Elle a souligné l'attachement de la France " à la notion de service public " et à la reconnaissance de " services universels " permettant de préserver le droit d'accès des plus pauvres aux " biens publics mondiaux ". Elle a par ailleurs prôné un élargissement des statuts de la Banque centrale européenne (BCE) " qui intègre très clairement, pas uniquement la maîtrise de l'inflation, mais aussi, comme aux Etats-Unis et au Royaume- Uni, la croissance économique et le progrès social . Il ne s'agit pas de remettre en cause son indépendance mais de ne pas la laisser exercer une omnipotence ".
Elle s'est ensuite rendue chez le Ministre des affaires étrangères luxembourgeois, Jean Asselborn avant de prendre son avion pour Toulon.
La visite de Ségolène Royal a été très largement couverte par la presse luxembourgeoise et la presse audiovisuelle.
Nous remercions chaleureusement Pierre-Yves pour son aide et d'autres camarades qui nous ont aidé pour la revue de presse.

Anita Petersheim
Section du Luxembourg
Membre du Bureau de la FFE.


 

Ségolène Royal au Liban

Ségolène Royal avec la section du Liban

Ségolène Royal vient d'ajouter à ses qualités de femme précise, efficace, fiable…Une nouvelle qualité, celle d'héroïne. Car elle a fait ce qu'un autre candidat de gauche ou de droite aurait évité de faire, à quelques mois des élections, visiter la région la plus agitée du monde, où liberté et résistance s'affrontent et s'amalgament dans un volcan en éruption.

Mais cela n'a pas empêché SR de rester simple et disponible, au second jour de sa visite au Liban elle a rencontré les camarades de la section. Samedi 2 décembre, dans les salons de l'hôtel Bristol, nous avons découvert le phénomène SR. Un esprit immense et expansif, capable de contenir tout le monde, tout cela dans une personne très attentive au détail, qui vous donne l'impression qu'elle ne connaît que vous. Pendant cette exceptionnelle rencontre, SR aspirait les informations que des français vivants au Liban pouvaient lui donner, plus particulièrement notre section, à cause de la diversité des points de vue que SR a écoutés avec attention. A ses côtés JL Bianco, homme remarquable par sa présence d'esprit, cherchait à répondre aux demandes des camarades pour la réussite de la campagne et la victoire de SR.

Nous demandons à tous les français du Liban de se rassembler autour d'elle pour que ça change fort.

La section du Liban


Ségolène ROYAL était en visite au Sénégal du 25 au 27 septembre 2006. Elle est venue, dans la ville natale, rencontrer des Sénégalaises et des Sénégalais, les écouter et leur parler: responsables politiques, au pouvoir ou dans l'opposition, et surtout, sur le terrain, des femmes et des hommes des quartiers et des milieux associatifs. Par delà les discours convenus sur l'immigration, le co-développement, on a beaucoup parlé ici des difficultés de la vie quotidienne, et de leurs solutions. Partout où elle s'est rendue, notamment au siège du parti socialiste sénégalais, ce fut un accueil enthousiaste, coloré et plein d'espoir.

Mais Ségolène ROYAL n'a pas rencontré que des sénégalais. Le 26 septembre, ce fut au tour de la section PS de Dakar de l'accueillir. De mémoire de section on n'avait jamais vu ça: plus de 200 participants et une quarantaine de journalistes! Aux membres de la section se sont joints en effet les associations de gauche (ADFE-Français du Monde), des associations amies ainsi que de très nombreux particuliers. On sentait dans l'assistance l'acclamant debout ce même souffle qu'en France, qui semble donc sans frontières, mêlant curiosité, intérêt, sympathie et pour beaucoup, soutien enthousiaste.
Après le mot introductif du secrétaire de section, un débat s'est instauré portant sur:
Sa visite au Sénégal, ses raisons, sa conception de l'immigration qui doit être "partagée", de l'aide à apporter aux pays d'origine, notamment en matière de micoprojets et grâce à la coopération décentralisée
La situation des Français du Sénégal, et leurs difficultés en matière de couverture maladie, d'aide sociale du consulat, de même que le manque de personnel de notre consulat.
Et bien sûr l'élection présidentielle de 2007. Le décor est désormais planté: la désignation du candidat socialiste par les socialistes, après une campagne de six semaines est incontournable, même si elle risque d'être parfois "pénible" pour reprendre le mot de Ségolène. Aucun des prétendants n'avait le 26 septembre fait encore acte de sa candidature, Ségolène a cependant annoncé la sienne: à un militant qui l'adjurait de se présenter, elle lui a répondu " J'irai jusqu'au bout et ce sera le serment de Dakar !" L'accent a été mis par plusieurs intervenants sur le nécessaire rassemblement de tous les socialistes autour de celle ou celui qui sera désigné en novembre, condition "sine qua non" de la seule victoire qui compte, celle à remporter contre la droite en mai 2007.
Un débat forcément bref, où l'on ne pouvait qu'amorcer les choses mais qui sera poursuivi dans les semaines qui viennent. Un sympathique buffet dinatoire à conclu cette rencontre qui fera date dans l'histoire de notre section.

Hassan Bahsoun
Secrétaire de la section de Dakar


DSK avec la section de New York

DSK à New York: Non au renoncement!
Une semaine après le passage en fanfare de Sarkozy à New York, Dominique Strauss-Kahn est venu le 17 septembre 2006 à la rencontre de la section PS de New York dans un bar de Manhattan. Invité par Bill Clinton à venir discuter de l'intégration des jeunes musulmans dans les sociétés occidentales au Forum d'Action américano-arabe (Arab and American Action Forum) et à assister à la conférence annuelle du Clinton Global Initiative, le futur candidat à la candidature a profité du voyage pour s'adresser aux militants new-yorkais.
Le message s'est organisé autour d'une idée forte : " face à la mondialisation et ses défis, la droite a renoncé et souhaite la 'rupture'. Mais il n'est pas nécessaire de renoncer. La gauche a des solutions à proposer. " Après une présentation d'une quinzaine de minutes, l'échange de questions-réponses avec les militants a été animé, se centrant surtout sur la question de l'évolution de l'université et des institutions démocratiques. Beaucoup de militants new-yorkais ont mis en parallèle les systèmes américains et français. Il est ressorti des débats que les propositions strauss-kahniennes s'articulaient autour de cette conviction qu'il faut un nouveau souffle à la France. DSK a souligné quelques points qui, parmi tant d'autres, représentent, selon lui, l'alternative à l'inaction et à la rupture de la droite. Il a évoqué, entre autres, la création d'une sécurité professionnelle, qui, à l'image de la sécurité sociale qui prend en charge les risques de maladie, prendrait en charge les risques de chômage ; la refondation du système universitaire et l'augmentation de l'effort de recherche pour rendre les universités françaises à la hauteur des universités qui dominent aujourd'hui à travers le monde, que ce soit celle de Columbia ou de Shanghai ; l'appui du nucléaire pour sortir des problèmes énergétiques tout en travaillant à d'autres sources d'énergie propre ; la réforme des institutions françaises pour avoir un président responsable et actif ; la construction d'une Europe politique forte pour ne pas avoir à se pâmer devant George W. Bush comme l'a fait Sarkozy. DSK s'est posé en défenseur d'un modèle européen solidaire, à l'écoute des préoccupations des pays du Sud. À la fin de la réunion, chacun a pu se retrouver autour d'une bière et débattre des idées qui avaient été évoquées. La presse, qui a assisté à la réunion, - TF1, Libé - était finalement la plus déçue par cette intervention. Pas une seule " petite méchanceté " sur les autres futurs candidats n'est venu agrémenter le débat de section.
Célia Belin
Membre de la section de New York